- Remise de 20€ sur votre premier achat
- Conseils jardin au fil des saisons
- Conseils et astuces d'entretien
- Innovations STIGA et lancements de nouveaux produits
Livraison gratuite dès 150€
Retours gratuits
Option de livraison Premium
Livraison gratuite dès 150€
Retours gratuits
Option de livraison Premium
Une pelouse bien dense, cultivée dans un sol riche en matière organique et non compacté, régulièrement fertilisée mais sans excès, peut tolérer sans graves dommages une période de sécheresse d’environ trois semaines lorsque les températures restent modérées (moins de 25 °C en journée, moins de 18 °C la nuit).
D’une manière générale, les graminées du gazon jaunissent dès que les épisodes de forte chaleur se prolongent, mais elles finissent par reverdir après le retour des pluies. On peut considérer ce phénomène comme « normal », mais sachez qu’une « pelouse paillasson » souffre et se fragilise, notamment en perdant de sa densité et même en pelant par endroit. Alors, même si l’objectif n’est pas forcément de conserver un tapis végétal bien vert toute l’année, l’arrosage s’avère indispensable par temps sec pour maintenir la qualité intrinsèque de la pelouse et lui assurer une bonne longévité.
Pour qu’elle reste bien verte, la pelouse a besoin de 3 à 5 litres d'eau par mètre carré à chaque arrosage en cours de croissance et environ 10 litres durant les fortes chaleurs estivales. S’il ne pleut pas, vous devez apporter cette eau sous forme d’arrosage. Hormis dans les sols très poreux (sableux), n’arrosez pas trop fréquemment (une fois par semaine lorsque la température est inférieure à 25 °C, deux fois par semaine entre 25 et 28 °C, tous les deux jours s’il fait plus de 28 °C), mais abondamment, pour que l'eau s'infiltre jusqu'à 10 à 15 cm de profondeur dans le sol.
À l’inverse dans les sols très drainants (peu adaptés à l’établissement des pelouses il faut le souligner), les arrosages doivent être deux fois plus fréquents, apportés en pluie fine et en quantité moindre afin que l’eau ne percole pas et risque de disparaître rapidement en profondeur sans avoir abreuvé le gazon.
Dans ces conditions de sol « normales », un arrosage fréquent et à faible dose, favorise le développement superficiel des racines. Cela entraîne leur dessèchement rapide dès les premières chaleurs.
Par temps de canicule, le fait de sur-irriguer dans l’espoir de maintenir la pelouse bien verte est inutilement coûteux, néfaste pour le gazon qui se montre alors plus sensible aux attaques parasitaires et chronophage car la croissance est stimulée et il faut donc tondre plus souvent.
Durant toute sa première année, un jeune gazon a besoin de plus d'eau et d'engrais (sans excès) qu’une pelouse adulte. Mais c’est au cours de cette période que les touffes de graminées développent leur système racinaire et s’établissent de manière définitive. Il est donc nécessaire de les « endurcir » ce qui les contraindra à produire un système racinaire plus profond. N’arrosez qu’après 15 jours sans pluie au printemps et 10 jours en été, mais en grande quantité (de 8 à 10 l/m2). Et un bon conseil : n’apportez jamais d’engrais sur une pelouse sèche.
La période optimale d’arrosage de la pelouse (et du jardin en général) varie au fil de la saison :
Notez aussi que l’évaporation naturelle est toujours plus intense en cette saison, d’où une grande déperdition de l’eau, c’est-à-dire du gaspillage et un arrosage inefficace. Arrosez tard en soirée ou même en pleine nuit (il suffit de raccorder le système d’arrosage à un programmateur).
Par temps de canicule, il est bon de prévoir un arrosage en deux temps. Un tiers de la quantité d’eau à distribuer, diffusé juste en fin de journée pour rafraîchir les plantes qui ont été agressée par la chaleur excessive et les deux-tiers au milieu de la nuit (entre 2 et 4 heures du matin) pour bien imbiber le sol et que la pelouse puisse en profiter à 100 %.
Hormis les minuscules pelouses de certains jardins urbains qui peuvent humidifiées efficacement avec un arrosoir, ce qui permet d’avoir une bonne idée de la quantité d’eau distribuée, on utilise le plus souvent un arroseur pour distribuer l’eau sur le gazon.
D’une manière purement arithmétique, il suffit de diviser le débit par la surface pour connaître la quantité d’eau fournie. Pour calculer le débit d’eau dont vous disposez, il faut mesurer le temps nécessaire pour obtenir un volume donné.
En pratique, placez sous le robinet un seau ou un arrosoir de 10 l de contenance et, avec le chronomètre de votre smartphone, vérifiez le temps de remplissage. Puis effectuez l’opération suivante : 3 600 (nombre de secondes dans une heure) x 10 (contenance du récipient) divisé par le temps de remplissage. Par exemple si votre seau de 10 litres a mis 24 secondes pour se remplir, vous obtenez : 3 600 x 10 /24 = 1 500, soit 1,5 m3/h.
Il suffit ensuite de diviser ce volume d’eau par la surface couverte par votre arroseur (elle est toujours indiquée sur l’emballage et sur le mode d’emploi du produit) pour savoir combien de temps vous devez laisser fonctionner l’appareil. Si l’on reste sur notre exemple d’un débit de 1 500 l/h et que notre arroseur couvre 250 m2, on obtient une quantité d’eau délivrée de 6 l/m2/h. Il suffit donc d’arroser 50 minutes pour distribuer les 5 l d’eau par mètre carré (5 x 60 : 6) qui constituent la dose optimale.
Il y a encore plus simple avec les compteurs d’eau électroniques que l’on branche sur un robinet, une pompe ou un tuyau (on les trouve souvent sous le nom « Aquamètre »), certains mesurent à la fois le débit d'eau en temps réel, la consommation d'eau la plus récente, la moyenne quotidienne sur 7 jours, la totalité d’eau utilisée. Cet accessoire permet de bien gérer les consommations et aide à mieux respecter les restrictions d'eau locales.
Pour simplifier encore, vous pouvez appliquer de mai à septembre, la règle du « 10 x 10 », soit 10 litres d'eau par mètre carré tous les 10 jours. Dans les régions humides, placez un pluviomètre dans un endroit dégagé du jardin afin de vérifier la quantité d’eau tombée du ciel. Sachez qu’un millimètre correspond à un litre par mètre carré. Il suffit donc que le pluviomètre soit rempli d’un centimètre d’eau en 10 jours pour ne pas avoir à arroser. Bien sûr cette règle n’est qu’une moyenne et l’arrosage doit être modulé en fonction de la capacité de rétention en eau du sol et la température ambiante.
Cela peut sembler évident, mais lors de la réalisation d’un jardin, il faut commencer par se soucier de disposer d’arrivées d’eau extérieures avec robinets, bien disposées et en nombre suffisant. Il faut aussi prévoir une vidange pratique du système pour le mettre hors gel en hiver.
L’installation la plus simple consiste à raccorder le robinet à un tuyau (avec un « nez de robinet », qui lui-même sera relié à un arroseur grâce à des raccords automatiques (toutes les marques sont compatibles entre elles). Évitez une exposition permanente au soleil des raccords en plastique, les rayons ultraviolets étant néfastes aux résines de synthèse.
Choisissez un tuyau haut de gamme, renforcé de plusieurs couches de fibres synthétiques tricotées. Cela augmente la rigidité, ce qui évite la formation de coudes et de hernies. Si vous disposez d’une pression correcte (3 bar minimum), un tuyau de 19 mm de diamètre est préférable au très classique 15 mm car il offre un meilleur débit.
Pour une pelouse carrée ou rectangulaire jusqu’à 300 m2, les arroseurs oscillants conviennent bien, d’autant qu’ils distribuent l’eau en pluie fine. Sur certains modèles, il est possible de délimiter la surface arrosée avec une bonne précision en obturant certaines buses.
On utilise plus couramment les arroseurs canons ou cracheurs pour arroser les pelouses car ils peuvent couvrir une grande superficie (jusqu’à 700 m2). Ils travaillent sur des cercles ou des fractions de cercle et nécessitent une pression minimale de 3 bars pour bien fonctionner.
Veillez à la bonne stabilité de votre arroseur et à sa position. Sous l’effet de la pression il peut être déséquilibré s’il n’est pas fixé à un socle solide ou planté dans le sol. Il suffit de poser une brique ou une grosse pierre sur le chariot pour le maintenir. Cette précaution est très importante si vous programmez l’arrosage durant votre absence. Attention aussi : l’arroseur doit être positionné de niveau afin que la répartition de l’eau soit homogène sur toute la zone couverte.
C’est à coup sûr la solution à préconiser car vous allez gagner du temps et surtout pouvoir vous absenter sans souci. L’automatisation la plus simple consiste à brancher un programmateur électronique sur un robinet et à le coupler à un arroseur. Même sur les modèles les plus simples, la programmation se règle à la minute près et selon la fréquence désirée. Si vous ne disposez que d’un seul robinet pour répartir l’eau dans tout le jardin, il est indispensable de sectoriser les zones d’arrosage. Reliez chaque arroseur à un tuyau (si possible de couleur différente pour mieux repérer chaque réseau) et réunissez les tous à un sélecteur automatique. Cet accessoire permet d’alimenter l’un après l’autre jusqu’à 6 réseaux indépendants. Il suffit de le relier à un programmateur qui accepte autant de programmes qu’il y a de réseaux.
L’installation d’arrosage enterré est à l’arrosage ce que le chauffage central est au poêle à bois. Il s’agit de répartir dans le jardin un réseau complet de tuyaux enterrés, reliés à des arroseurs escamotables ou posés sur perche. Tout fonctionne automatiquement selon des réseaux programmés sur une centrale qui commande des électrovannes.
C’est assez onéreux car il faut prévoir des tranchées (30 cm de profondeur), vous pouvez louer une trancheuses à godets (rapide et efficace) et tout le matériel, mais on s’y retrouve à la longue avec une économie de temps considérable. Même si les systèmes se sont simplifiés (beaucoup ne nécessitent même plus aucun outil pour effectuer les raccordements), il n’est pas toujours bien évident de créer l’installation soi-même.
Le plus efficace consiste à confier le travail à une entreprise spécialisée qui établira sur informatique le plan précis et la liste détaillée du matériel nécessaire à votre système d’arrosage. Si vous pensez refaire votre pelouse prochainement, prévoyez d’y intégrer un arrosage automatique, vous ne le regretterez pas.
Ces installations peuvent se sophistiquer avec l’adjonction d’un coupe-circuit relié à un pluviomètre. L’arrosage ne se met plus en route si les précipitations ont été suffisantes.
Pour plus de trucs, astuces et autres bons conseils pour l’entretien et la vie de votre jardin retrouvez nous sur notre page Facebook.