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Le fumier, cet amendement naturel pour votre potager

Préparer la prochaine saison de cultures, apporter les nutriments nécessaires, agir sur la structure du sol : épandre du fumier sur les plates-bandes du potager présente de nombreux avantages. Tour d’horizon d’un travail à réaliser en hiver.

Le fumier, amendement naturel et précieux

Nos ancêtres avaient pour habitude d’utiliser le fumier en agriculture depuis l’Antiquité : on dit qu’ils fumaient la terre. 

Concrètement le fumier d’animaux est de la matière organique composée d’un mélange de leurs déjections et urines.

Lorsqu’il contient aussi de la litière (de la paille), on parle de fumier pailleux

Grâce au fumier, la terre est enrichie en matières minérales, en azote et en oligoéléments.

Fumer la terre n’est toutefois pas sans conséquences. Alors nous vous recommandons, à défaut d’être contre-productif, de bien le choisir.

Quel fumier pour quelle terre ?

Si les fumiers déshydratés vendus dans le commerce sont de bonne qualité, nous vous recommandons, si vous en avez la possibilité, de profiter du fumier frais. Ainsi, si vous avez la chance d’être vous-même propriétaire d’animaux ou de connaître un éleveur ou un centre équestre, n’hésitez pas à vous fournir directement.

Pour utiliser au mieux le fumier, vous devez connaître au préalable votre type de sol.

  • Le fumier de cheval (ou fumier chaud) convient aux sols argileux, compacts et humides, qu’il va alléger et réchauffer.
  • Les fumiers « froids » (de vache ou de porc) conviennent aux sols calcaires ou sableux, légers, en leur donnant du corps et en évitant qu’ils ne se réchauffent trop vite. 

Dans les deux cas, l’apport en paille est très utile car il apporte une quantité importante d’humus au sol.

Il est également possible d’utiliser les fientes d’oiseaux, le fumier d’ovins (mouton ou chèvre) ainsi que le guano (excréments d’oiseaux marins et de chauves-souris).

Quelques précautions

Les fumiers frais de cheval, de vache ou de porc peuvent contenir certains germes. Bien qu’ils soient généralement inoffensifs pour l’Homme, ils peuvent parfois contenir des bactéries telles que salmonelles, listeria ou certaines souches d'E. coli, mais aussi des virus et parasites, qui pourraient être pathogènes et qui pourraient contaminer les futures productions. 

Ainsi, nous vous invitons à utiliser le fumier frais avec précaution, à préférer les élevages traditionnels et à poser quelques questions préalables à l’éleveur :

  1. Quelle alimentation ont reçu les animaux ?
  2. Ont-ils reçu des médicaments ou antibiotiques ?
  3. La paille qui compose la litière est-elle traitée ?

Rassurez-vous toutefois, lorsque le fumier vieillit quelques semaines à même le sol et au contact de l’air, la plupart des germes se trouvent détruits. 

Les derniers risques de contamination peuvent être éliminés en lavant soigneusement les fruits et légumes, tout particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.  

Pour compléter ces précautions, lire aussi le paragraphe Comment procéder pour les précautions liées à l’utilisation du fumier.

Les avantages de fumer le sol

Le fumier, quel qu’il soit, est un excellent amendement pour le sol.

Azote, phosphore, potassium, minéraux et oligoéléments, toutes ces matières organiques apportées par le fumier viennent stimuler l'activité du sol et en améliore à long terme sa structure pour lui assurer une meilleure rétention de l’eau. 

Comment procéder ?

S’il ne fallait retenir qu’une chose, c’est : ne jamais enfouir le fumier frais. Sa fermentation sous terre est à l’origine du dégagement de substances toxiques et son utilisation directe au pied des plantations risque de brûler les végétaux.

Pour utiliser le fumier frais, nous vous recommandons de l’épandre de façon régulière en fine couche directement sur les plates-bandes du potager. Idéalement cette opération se fait en période automnale et tous les 2 à 3 ans à raison de 100 à 300 kg par m2. Le fumier frais reste en surface, et ce sont les vers et les micro-organismes qui se chargent de le décomposer.

Au cours de l’hiver lorsque le fumier est bien décomposé en surface, il suffit de légèrement griffer le sol pour l’y intégrer.

Il est également possible de continuer à le laisser en surface et le fumier servira alors en paillage au printemps.

Toutefois, la meilleure solution consiste à composter le fumier frais ; on parle alors de fumier vieilli. Comme son nom l’indique, cette opération consiste à laisser vieillir le fumier. Il existe deux méthodes :

  • L’idéal est d’utiliser un fumier pailleux, enrichi en litière donc en paille comme nous l’avons vu plus haut et, comme pour le compost, de le mélanger aux déchets du jardin et de la cuisine. Avant d’être entassé, nous vous recommandons de casser les amas à la fourche. Il faudra retourner régulièrement le tas pour en assurer un bon compostage.
  • Pour la deuxième méthode, il suffit de disposer le fumier en tas sur des branchages ou des planches pour laisser évacuer le jus et le couvrir de paille, sans le retourner pendant au moins 6 mois. 

Quelle que soit la méthode retenue, vous disposerez d’un fertilisant organique d’une grande qualité.

Le fumier vieilli se répand généralement un an sur deux sur les plates-bandes du potager vers la fin du mois de mars, sur une épaisseur d’environ 6 centimètres. L’enfouissement se fait entre 3 semaines et un mois après l’épandage pour un jardin prêt à accueillir les plantations vers mi-mai.

Témoignage

J’utilise du fumier pailleux frais issu du centre équestre voisin. Je l’étale directement sur mes plates-bandes courant janvier. Le compostage se fait tout seul en quelques semaines. Et à la fin de l’hiver, il ne me reste qu’à réaliser un enfouissement superficiel. 

Thibault

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