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En marche vers le futur, le jardin fait sa révolution

C’est déjà demain au jardin. Sous le feu des aléas climatiques, d’espaces naturels qui se réduisent, du souci toujours plus grand d’optimiser l’espace tout en respectant la nature, le jardin d’aujourd’hui met déjà en pratique de nouvelles techniques de culture, permaculture, culture en lasagne, aquaponie, hors-sols…

Le futur est en marche et le jardin est devenu un champ d’innovations sans précédent, où les nouvelles technologies et la robotisation le disputent à la recherche agronomique.

 

Pour le jardin du futur, un climat fou, fou, fou

 

Le jardin du futur devra tenir compte de ces deux extrêmes : sècheresse et inondation.

Sous l’effet du changement climatique, les sécheresses à répétition imposent économie d’eau et recyclage. Récupérer l’eau de pluie, l’eau qui sert en cuisine, voire les eaux de la salle de bain après installation d’un système de recyclage deviendra indispensable. A compléter par l’installation de systèmes d’arrosage goutte à goutte intelligents, dotés de capteurs d’humidité, voire connectés à un site météo, et modulables selon les plantations. Sarclage, binage, buttage, de même que compost, paillage, engrais verts sont déjà une nécessité pour favoriser les micro-organismes essentiels à la bonne santé du sol et lui conserver son humidité. Quant aux plantations, les légumes sobres sont légions, choux, artichauts, haricots, épinards d’été, tomates, asperges, potirons, melons… et même le fraisier qui préfère le paillage à l’humidité. Les semenciers bio travaillent déjà avec des variétés anciennes et frugales, les vedettes du jardin de demain. La structure du jardin du futur elle-même devra changer : finis les grands espaces, pleins feux sur les jardins structurés et les haies filtrant le vent, la lumière, apaisant la chaleur et apportant ombre et humidité…

Alors que le manque d’eau est un fléau qui nous guette, dans le même temps, des millions de personnes à travers le monde vivent en zones inondables, dont 11 % de la population française*. Là encore, le jardin du futur se prête à innovations pour faire face à ces phénomènes récurrents. D’ailleurs c’était le thème d’un des jardins futuristes du festival des jardin de Chaumont-sur-Loire, en 2016. Inspiré des jardins flottants et des paysages de mangroves, dans ces espaces inondables, l’osier capable de s’enraciner au milieu d’un courant d’eau, parvient à maintenir les berges et se plie et se courbe à l’envi pour constituer des modules flottants. Répartis dans des récipients hétéroclites, choux, salades, cucurbitacées en tout genre, fenouil, angélique…

 

Jardins des champs, jardins des villes

 

De nouveaux modes de culture émergent dans les jardins de nos campagnes dans un souci à la fois d’écologie et de gain de temps. Et pourraient bien faire l’unanimité demain. Ainsi, la culture en lasagne permet d’obtenir très vite profusion de légumes comme de fleurs quel que soit le sol sur lequel on l’installe, tout en recyclant une grande quantité de déchets verts. Nul besoin de bécher ou désherber, on recouvre de carton puis de tous les déchets verts du jardin et enfin de compost, après quoi, place à la plantation. Après la récolte, on remonte une lasagne sur l’ancienne, sans perte de temps ni effort inutile ! La permaculture permet aussi un jardin très écologique, paillage et récupération d’eau à l’appui, avec des associations de plantes au voisinage bienfaisant, cultivées serrées pour un maximum de rendement sur un minimum d’espace.

Avec l’urbanisation qui s’étend, le vert gagne également du terrain à sa façon pour rendre la ville plus humaine, plus respirable, et nourrir les hommes. La tendance va croissant : jardins partagés qui seront demain connectés pour suivre sur smartphone l’évolution de la croissance des plantes et gérer leur arrosage, cultures hors-sols en hydroponie où les racines de la plante, dans un substrat, sont alimentées par une solution nutritive, pour produire plus en économisant l’eau… Les fermes urbaines sont en plein développement. Ici et là, des friches sont récupérées, des terrains vagues, tunnels abandonnés, parkings désaffectés, toits, murs… Et des entreprises innovent sur ce terrain nouveau, cultivant aussi bien la terre que les idées, regroupées au sein de l’Afaup, Association française d’agriculture urbaine professionnelle.

Des robots de plus en plus présents :
L’arrosage automatisé et performant s’est installé dans nombre de jardins et gagne toujours plus de terrain dans un souci de simplification, de performance et d’économie d’eau. L’automatisation s’est poursuivie avec les robots de tonte et ceux-ci connaissent une croissance exponentielle. Ils pourraient bien être une évidence dans le jardin d’agrément de demain. Le potager n’est pas en reste et les geeks se penchent sur son cas ! Vient de naître Farmbot, un petit robot capable de planter et d’arroser. Pour l’instant, ses performances restent modestes (surface maximum à cultiver, 2,9X5,9m) et son prix conséquent (2200 à plus de 3000 euros selon le modèle), mais il n’a sûrement pas dit son dernier mot…

  *Chiffres du ministère du Travail

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