Livraison gratuite dès 150€

Retours gratuits

Option de livraison Premium

Calendrier d’entretien annuel du gazon – Juin

Le spécialiste des jardins et journaliste Patrick Mioulane a préparé pour STIGA un calendrier d’entretien annuel du gazon. Chaque mois, profitez de ses conseils de professionnel pour vous occuper de votre pelouse.

Le gazon et la biodiversité

On entend souvent dans les propos des militants pour l’environnement, des propos très négatifs concernant les pelouses « bien entretenues ». Elles sont accusées d’être : des « réservoirs à pesticides », des « déserts écologiques », des « plaies pour la biodiversité », des « sources de pollution », des « non-sens écologiques » et de gaspiller beaucoup d’eau. Nous vous proposons, dans l’article ci-dessous de passer en revue toutes ces idées reçues, de peser le pour et le contre et de développer les arguments qui démontrent de façon incontestable qu’une pelouse constitue en réalité un écosystème de qualité qui joue un rôle très positif pour l’environnement, principalement en milieu urbain.

 

Le gazon et la consommation d’eau

Si l’on veut à tout prix qu’un gazon reste bien vert en plein été, sûr que l’on devra en tenir compte sur la facture d’eau. Il est de bon ton de se culpabiliser sur la consommation irraisonnée d’une ressource considérée à juste titre comme précieuse, notamment dans certaines régions structurellement en pénurie (voir les mesures de restrictions sur : http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp)

Sachez toutefois qu’en France, la ressource en eau disponible s'élève en moyenne à 191 milliards de m3 par an alors qu'on estime la globalité des besoins du pays à 32 milliards de m3 par an. Un Français dispose ainsi de 3 265 m3 d'eau par an alors que le seuil de stress hydrique établi par l'Organisation Mondiale de la Santé est de 1 700 m3. Ce sont les épisodes de sécheresse qui entraînent les prises de décisions d’interdictions par les préfets.

Mon conseil : il suffit de se montrer raisonnable et d’accepter tout simplement que notre gazon jaunisse pendant les périodes chaudes et sèches. Cela nuit simplement à son esthétique et à moins de périodes caniculaires très prolongées sans une goutte d’eau, la pelouse reverdira avec le retour des pluies.

 

Le gazon et les pesticides

Les produits de traitement chimiques de synthèse ayant été interdits dans les jardins privés et les espaces verts publics depuis le 1er janvier 2019 (Loi Labbé), les possesseurs de pelouses ne peuvent plus utiliser le moindre désherbant sélectif, ni aucun intrant chimique qui était supposé empêcher le développement de la pédofaune).

De même le sulfate de fer, qui était couramment utilisé pour éliminer la mousse dans les gazons, n’est plus proposé dans les jardineries pour cet usage (on peut encore en trouver sous forme de produit antichlorose). De toute façon, il y a belle lurette que les jardiniers avertis savent que le sulfate de fer étant un acidifiant du sol, s’il a bien une action brûlante sur la partie aérienne des mousses (elles deviennent marron), il favorise le retour rapide de la mousse. Il est donc préférable de procéder à des scarifications deux ou trois fois par an et au besoin «utiliser du calcaire magnésien pour alcaliniser le sol.

Mon conseil : optimisez la préparation du sol avant de semer votre gazon, et semez de préférence en septembre pour éviter l’invasion par les herbes indésirables.

 

Le gazon et les engrais

Considérés comme des consommatrices excessives d’engrais, les pelouses seraient soi-disant « lessivées par les pluies et les arrosages », entraînant une pollution des nappes phréatiques et des cours d’eau par les nitrates. Cet argument pouvait être valable il y a plusieurs décennies, mais cela fait bien longtemps que l’on trouve dans le commerce des engrais à action lente et progressive dont l’azote ne migre pas en profondeur (Osmocote, Basacote par exemple). Nombre d’engrais gazon du commerce nécessitent une seule application par an (on peut compléter par un second apport en septembre avec un engrais « automne »).

Sous les touffes de gazon, se forme une couche de matière organique produite par la décomposition des tiges, des feuilles et des racines mortes. C’est ce que l’on nomme le « feutre ». Ce feutre favorise la résistance du gazon au piétinement mais surtout, il constitue un filtre naturel des composés chimiques, limitant ainsi leur migration vers les nappes phréatiques, sans oublier les colonies de bactéries qu’il héberge, dont certaines dégradent les polluants (notamment des hydrocarbures).

Comparé au potager dans lequel on doit reconstituer une réserve nutritive à chaque culture (la plupart ne durant que de 3 à 6 mois), les apports de nutriments (qu’ils soient sous forme organique ou minéral) n’ont rien de comparable. La pelouse est beaucoup moins gourmande que les légumes, c’est certain !

Mon conseil : optez pour un engrais gazon faiblement dosé en azote car le but de la fertilisation n’est pas d’accélérer la croissance, mais de renforcer la densité des graminées et leurs défenses naturelles.

 

Share on Facebook Share on Linkedin
Abonnez-vous à notre newsletter !
Recherche propulsée par ElasticSuite
Mesurez la taille de votre jardin
Dessinez la superficie de votre jardin sur la carte et trouvez les produits les plus adaptés.
Zoomez sur votre propriété. Cliquez ou appuyez pour tracer un chemin autour de votre jardin afin de mesurer la superficie.