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Accessibles à tous, les jardins collectifs et partagés permettent de jardiner en ville. On vous dit tout sur ces lieux de partage et de transmission.
Les jardins collectifs ou familiaux : voilà LA solution idéale pour ceux qui vivent en ville et veulent apprendre à jardiner, échanger conseils et expériences, le tout dans une ambiance conviviale et sympathique… Gérés par des associations et des municipalités, ils sont devenus très « tendance ». Qu’ils soient familiaux ou partagés, trouvez la formule qui vous convient…
L’appellation jardins collectifs regroupe les jardins familiaux (ex jardins ouvriers), les jardins d’insertion et les jardins partagés.
Les jardins familiaux ou ouvriers sont nés à la toute fin du 19ème siècle dans les régions industrielles. Un petit terrain était alloué à chaque ouvrier pour cultiver de quoi nourrir sa famille, assurer un complément de revenu. L’autre raison officieuse était de le détourner de l’estaminet ou du cabaret…
Après avoir connu un creux dans les années cinquante, les jardins familiaux connaissent depuis une vingtaine d’année un regain d’intérêt. Envie de manger de bons légumes sains ou simple besoin de se reconnecter à la Nature et à son quartier, les avantages sont nombreux. Résultat ? il peut y avoir des listes d’attente avant de se voir attribuer un lopin.
Venus des USA dans les années 70, les jardins partagés sont nés de la volonté d’embellir la ville et ses espaces délaissés : terrains vagues, jardins en pied d’immeuble. Il était en effet difficile d’aménager ces parcelles en jardins familiaux en raison de leur petite dimension ou de leur caractère transitoire.
Une fois aménagé, le jardin partagé est pris en charge par une association de quartier et reste ouvert au public. Des mini-parcelles, des bacs ou des carrés, peuvent être alloués à des écoles ou des personnes mais les outils sont partagés…
Les jardins familiaux sont loués pour une période donnée. Les parcelles sont le plus souvent déjà équipées d’un chalet, d’un abri ou d’un coffre pour les outils. Une charte vous incitera à ne pas construire, ne pas faire de bruit, ne pas utiliser de traitements chimiques ou de tuyau d’arrosage, mais aussi à respecter l’environnement, embellir le jardin, composter vos déchets et enfin participer à la vie sociale de la communauté.
Rien qu’à Paris, 110 jardins partagés sont répartis dans tous les quartiers et adhèrent au réseau « graine de jardin ». On recense près de 1000 associations de jardins collectifs en Ile de France. Un réseau national informel des jardins partagés appelé « Le jardin dans tous ses états » a été créé en 1997 avec des antennes régionales.
Le CNJCF (Conseil National des Jardins Collectifs et Familiaux) organise des formations et fédère l’ensemble des structures fondatrices : la SNHF, la Fédération nationale des jardins collectifs et familiaux et Jardinot soit 135 000 adhérents.
Adressez-vous aussi à votre municipalité ou à votre maison de quartier qui vous renseignera sur les ressources et associations locales.
Les motivations de ces jardiniers sans jardin sont multiples. Ils veulent surtout apprendre, manger sain mais aussi se faire plaisir ! Ce sont aujourd’hui les premiers chantres de la permaculture, du recyclage, de l’autonomie alimentaire, de l’économie circulaire…Véritables laboratoires d’idées originales et d’initiatives citoyennes, tous les passionnés de jardin devraient s’y intéresser !